La procréation consiste à amener un spermatozoïde et un ovule à se rencontrer. Toutefois, le rôle des parents ne se limite pas seulement à la réalisation de cette mission. Les géniteurs sont en effet également tenus par de nombreuses obligations : certaines de ces responsabilités précèdent à ce moment, et d’autres y succèdent.
Pour la religion islamique, l’enfant occupe une place particulière ! En présence d’un enfant, il peut arriver que les statuts juridiques s’interrompent ! A titre d’exemples, le Prophète (Paix et Bénédictions sur Lui) refusait de se redresser lorsqu’un enfant escaladait son dos pendant la prière, il suspendait son sermon lorsqu’un enfant le sollicitait, il accélérait la prière lorsqu’un enfant sanglotait afin d’apaiser sa mère,...
Toutes ces positions prophétiques permettent d’adopter une juste conception de la question de l’ « enfance ». Dans ce domaine, la vision du juriste est naturellement conditionnée par toutes ces données. Et, les dispositions de la Sharia obéissent à ce corpus de données qui pourrait semblé de prime abord hétéroclites.
La famille représente un outil particulièrement performant, imaginé par la révélation, pour protéger l’innéité de l’enfance. Si nous analysons les différents chapitres de la jurisprudence, la conclusion nécessaire serait qu’aucun domaine n’a été aussi codifié que le domaine
familiale.
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