L’Imam Al-Bayhaqî rapporte qu’à la mort de l’Imam Ash-shâfi^î, la noble Nafîsa Bint Hassan Al-Anwar confiait à son entourage au propos de l’Imam un commentaire des plus intéressants. Elle dit: "Qu’est-ce qu’il accomplissait bien ses ablutions!"
Ce commentaire constitue une mine d’or… Cela nous permet de porter à sa juste hauteur une adoration dont le mérite est trop peu pris en considération. Parfaire les ablutions revient à se donner toutes les chances de parfaire la prière. Prière qui représente la plus grande des actions, comme le rapportent les traditions prophétiques.
Al-Bukhârî et Muslim rapporte d’après Ibn Mas^ûd qu’un compagnon dit au Prophète (Paix et Bénédictions sur Lui) : "Quelle est la plus aimée des actions pour Dieu ?", ce dernier répondit : « La prière a son heure (…) ».
Le support que nous présentons aborde donc cette notion de purification de manière, nous l’espérons du moins, exhaustive.
A ce titre, les spécialistes remarqueront que l’ordre choisi par les savants de référence n’est pas tout à fait respecté. En effet, le choix des prédécesseurs étaient réfléchi et ingénieux, mais il ne correspond plus à la réalité du public auquel la matière devra être dispensé.
Il arrive par ailleurs que la nécessité nous impose d’aborder une notion dans un chapitre indépendant.
Ces « innovations » ne correspondent pas à une critique du patrimoine, mais à l’acquittement de ce que mon Maître, le Mufti d’Egypte, Sheikh Ali Gomaa appelle : l’obligation du moment.
S’il se trouve dans les choix pour lesquels nous avons optés des éléments positifs, il ne s’agit que de don divin ; dans l’autre cas, cela ne issu que des manquements personnels, et des aspirations de Satan. Qu’Allah nous enseigne la purification du corps et de l’âme.
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Fait à Bruxelles, le 12 septembre 2013
par Sheikh Anass Tigra
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